Compresser des images sans perte de qualité (mon guide)

Les images sont souvent les fichiers les plus volumineux d’un site web. Les images non compressées ralentissent le temps de chargement et coûtent de la bande passante, ce qui nuit à votre classement dans Google ainsi qu’aux conversions. En même temps, vous ne voulez pas perdre en qualité. Dans cet article, je vous fais part de mon approche pour compresser efficacement les images sans compromettre la qualité visuelle.
1. Choisissez le bon format de fichier
Tous les formats ne conviennent pas à toutes les situations. La compression commence par un choix judicieux.
Ma norme :
- JPEG – pour les photos et les images complexes
- PNG – pour la transparence ou les éléments de l’interface utilisateur
- WebP – norme moderne, bon équilibre entre compression et qualité
- SVG – pour les icônes, les logos, les illustrations simples (vectorielles)
Utilisez WebP dans la mesure du possible. La plupart des navigateurs le prennent en charge et il produit souvent des fichiers plus petits de 25 % que les fichiers JPEG/PNG.
2. Utiliser des outils avec compression visuelle (sans artefacts)
Vous voulez une compression sans perte visible. Choisissez donc des outils qui utilisent des algorithmes intelligents ou un contrôle visuel.
Outils recommandés :
- TinyPNG (également pour JPEG) : https://tinypng.com
- Squoosh (de Google, avec exportation WebP) : https://squoosh.app
- ImageOptim (outil de bureau macOS, sans perte) : https://imageoptim.com
- ShortPixel ou Imagify (pour les utilisateurs de WordPress)
Ces outils suppriment également les métadonnées inutiles telles que EXIF (par exemple, les données de l’appareil photo), ce qui permet d’économiser des octets supplémentaires.
3. Réduisez la résolution avant de télécharger
De nombreuses images sont téléchargées dans des résolutions qui ne sont pas nécessaires. Par exemple, 4000 px de large pour une image affichée à 800 px. Il s’agit d’une perte de temps de chargement.
Avis :
- Images principales: largeur maximale de 2000 px
- Images du contenu: 800-1200px
- Vignettes/icônes: taille exacte que vous affichez (par exemple 150×150)
Utilisez des outils comme Photoshop, Affinity Photo ou simplement des outils en ligne comme iloveimg.com.
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4. Automatiser dans votre flux de travail ou votre CMS
L’optimisation manuelle convient pour les petits volumes, mais pour les sites plus importants, l’automatisation est plus intelligente.
Options WordPress :
- ShortPixel: optimisation automatique lors du téléchargement, conversion en WebP
- Imagify: fonctionnement similaire, bon contrôle par type de fichier
- WebP Express: ajoute des variantes WebP aux variantes JPG/PNG existantes.
Autres CMS :
- Utilisez un CDN avec optimisation automatique, tel que Cloudflare Pro (polonais), Bunny Optimizer ou ImageKit.
Notez que tous les plug-ins ne remplacent pas automatiquement les images en ligne dans le code HTML. Testez-le bien.
5. Utilisez le chargement paresseux (technique, pas de compression – mais vitesse)
Le chargement paresseux garantit que les images ne sont pas chargées tant qu’elles ne sont pas affichées. Cela réduit le temps de chargement initial.
Comment procéder :
- WordPress 5.5+ → le chargement paresseux est activé par défaut
- Sinon : ajoutez
à votre HTML
- Ou via une solution JS (pour les navigateurs plus anciens)
Combinez toujours cela avec un espace réservé ou un rapport d’aspect correct pour éviter les décalages de mise en page.
6. Testez votre optimisation
Après la compression et la mise en œuvre : les essais.
Outils :
- Google PageSpeed Insights
- WebPageTest.org
- Lighthouse (Chrome DevTools)
Notez que ces outils fournissent également des informations si vous n’utilisez pas WebP ou AVIF ou si l’image est plus grande que nécessaire.
En conclusion
L’optimisation des images sans perte de qualité n’est pas une action ponctuelle, mais un processus. En déployant des outils intelligents, les bons formats et l’automatisation, vous réduisez considérablement les temps de chargement, sans sacrifier la conception ou l’expérience utilisateur.